Les résultats et échos qui nous parviennent des différentes manifestations et compétitions internationales sont porteurs de bonnes nouvelles. Nos jeunes, notamment les U 18 ans, sont en train de s’affirmer. Indépendamment des médailles d’or qui ne signifient rien dans ce genre d’étalonnage, il y a la performance. Ces performances sont intéressantes. Elles prouvent qu’il y a en chemin une nouvelle génération qui montre son nez et sur laquelle nous pourrons compter.
Bien entendu, ce n’est pas dans toutes les disciplines, mais dans celles où nous avons des traditions et où nous avons réussi à dominer les mastodontes de ce sport. Les prémices sont positives.
En judo, nos jeunes ont fait étalage de leur large possibilité tout en démontrant que la marge de progression est assez intéressante pour investir et prendre en charge ces éléments, filles et garçons, qui promettent.
En athlétisme, il y a également un séduisant frémissement qui interpelle.
Ce qui est attachant, c’est que l’on enregistre de bonnes performances dans des spécialités que nous avons cru sur le point de disparaître. En volley ball, en basketball, c’est également l’apparition de quelques individualités qui pourraient venir renforcer ce qui est en place. Reste la manière dont on les prendra en main. Si nous devons consacrer six à huit mois pour multiplier les réunions, à l’effet de savoir comment et de quelle manière les prendre en main et les soumettre à un programme de préparation sérieux et suivi, il ne faudrait pas se faire d’illusions. Si l’on doit négocier ou accorder les bourses en fonction des relations personnelles entre les différentes parties prenantes, il ne faudrait pas courir derrière les chimères.
Si, enfin, on se contente de les confier à des entraîneurs habitués au train-train de notre quotidien, il vaudrait mieux ne pas gaspiller de l’argent.Ces jeunes ont besoin d’une prise en main réelle et énergique. Tout aussi bien pour eux que pour les éléments confirmés, nous devons faire appel, sans complexe aucun, à des techniciens de haut de gamme. Le judo, la lutte, la boxe (qui n’est plus que l’ombre de ce qu’elle était) ont besoin de cet encadrement de haute qualité. Il nous reste à peine quatre ans pour les prochaines olympiades.